Je me nomme Alexandre, 40 ans passé, heureux et fier papa d’un super ado.
Enfant j’étais curieux, (hyper)sensible, doux, connecté au vivant et émerveillé de tout ce qui m’entourait. Les choses ont changées à l’adolescence. Ayant subi beaucoup de moqueries à l’école, mon père a voulu que je me renforce, que je devienne plus dur, moins sensible dans le but que je souffre moins. J’ai donc commencé très tôt les arts martiaux puis les sports de combat.
Je me suis effectivement renforcé, physiquement et psychologiquement oui, mais je me suis perdu. Une énorme carapace s’est construite, mon coeur s’est fermé et je me sentais mal dans ma peau. Nerveux, irritable, j’ai perdu le goût de vivre pendant de longues années.
A 28 ans, j’ai eu une maladie (un cancer) qui, malgré sa gravité et l’amoindrissement physique lié, m’a permis d’ouvrir les yeux d’évoluer positivement. Elle a été le déclic dont j’avais besoin pour redéfinir mes objectifs de vie, me remettre en question et prendre conscience de ce qui était vraiment important. J’ai également eu l’immense joie de devenir papa alors que les médecins ne pensaient pas que ce soit envisageable. A la naissance de mon fils, les blessures du passé, que j’avais occultées, ont refait surface, ce qui a eu un impact sur son comportement. Une fois ceci mis en lumière, j’ai commencé un travail sur moi-même dans le but de devenir le père qu’il méritait et ne pas laisser mes modes de fonctionnements peser sur son développement. Je souhaitais profondément lui apporté le soutien que j’aurais tellement espéré recevoir étant enfant.
Il m’aura fallu quelques années pour assainir certains comportements et transcender certaines croyances limitantes. Il y a eu beaucoup de doutes, de pleurs, de colère et l’envie de tout laisser tomber. Pour autant, je me suis accroché à la vie, à la nature, aux yeux de mon fils et j’ai fini par prendre conscience de ce qui est.
Mon histoire m’a amené à faire tant d’expériences, autant personnelles que professionnelles et surtout, elle m’a permit de me rencontrer, de me re-trouver, enfin.
Je me suis R’É-veiller et c’est alors que j’ai pu pleinement explorer la rencontre avec l’autre. C’est de ces « rendez-vous » que m’est venu, de manière évidente, l’envie d’aller plus loin. Je me suis donc formé en qualité de coach de vie. Bien que ce terme ne résonne pas pour moi, il est une référence connue pour la majorité. Avec le temps et l’expérience, d’autres « capacités » se sont ouvertes et je les mets, avec amour et bienveillance, à profit des Êtres que j’accompagne dans le changement, dans leur re-connexion et leur R’É-veil.
Alexandre